Véhicules désossés : ça continue….
La nuit du 2 novembre a été particulièrement sombre pour le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Saint-Étienne. Deux voitures des équipes mobiles de psychiatrie ont été désossées sur le site de Bellevue, laissant les professionnels de santé dans une situation délicate. Imaginez la scène : des pièces de voiture éparpillées, des capots et des pare-chocs manquants, tout cela au beau milieu d’un service qui, pourtant, joue un rôle crucial dans la prise en charge des personnes en crise psychique. Pour les équipes de psychiatrie, ces véhicules ne sont pas de simples voitures ; ce sont des outils essentiels qui leur permettent d’intervenir directement au domicile des patients. La colère et la frustration se mêlent à l’incompréhension face à de tels actes de vandalisme.
Les équipes mobiles de psychiatrie sont composées de professionnels formés pour apporter des soins à ceux qui en ont le plus besoin. Lorsqu’une crise survient, chaque minute compte, et ces véhicules sont le lien vital entre le service hospitalier et les patients. L’infirmière avec qui nous avons échangé a souligné que, même si d’autres véhicules peuvent être mobilisés, la perte de ces deux voitures pose des problèmes logistiques, surtout en ce week-end où les interventions sont souvent plus fréquentes. En effet, les équipes doivent jongler avec des ressources limitées, ce qui complique leur mission de fournir des soins appropriés et rapides. Les conséquences de ces vols ne se limitent pas à des désagréments matériels ; elles impactent directement la qualité des soins que ces professionnels peuvent offrir.
Cet incident n’est pas isolé. Dans la Loire, les vols de pièces détachées se sont multipliés ces derniers temps, avec une attention particulière portée sur des modèles comme les Renault Clio. La situation soulève des questions sur la sécurité des biens publics et la nécessité d’une meilleure protection pour les véhicules utilisés par les services essentiels. Les équipes de psychiatrie, déjà confrontées à des défis quotidiens, doivent désormais faire face à cette nouvelle réalité, où même leurs outils de travail sont menacés. Cela soulève une inquiétude légitime : si ces véhicules, utilisés pour le bien-être des citoyens, ne sont pas en sécurité, qu’en est-il des autres infrastructures publiques ?
Pour les membres des équipes mobiles de psychiatrie, cette situation est d’autant plus frustrante qu’elle survient dans un contexte de besoin croissant de soins psychiques. La santé mentale est un enjeu majeur, et chaque intervention compte. Les professionnels de santé s’efforcent de répondre aux besoins de la population, mais ils doivent maintenant composer avec des imprévus qui compliquent leur travail. Alors que la colère gronde au sein des équipes, il est essentiel de rappeler l’importance de la solidarité et du soutien communautaire. Les citoyens doivent être conscients des défis auxquels ces services font face et s’unir pour défendre la sécurité et l’intégrité des outils nécessaires à la prise en charge des plus vulnérables.