La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour la Loire
Le 5 novembre 2024, un arrêté officiel a été publié au Journal Officiel, reconnaissant l’état de catastrophe naturelle pour près de 400 communes françaises, suite aux intempéries et inondations survenues à la mi-octobre dernier.
Parmi ces communes, 53 se trouvent dans le département de la Loire, notamment Rive-de-Gier, Pélussin, Chavanay, Saint-Martin-la-Plaine, Saint-Chamond, et Saint-Just-Saint-Rambert. Cette reconnaissance vise à faciliter l’indemnisation des sinistrés, qu’il s’agisse de particuliers, d’entreprises ou de collectivités.
Les inondations du 17 octobre ont laissé derrière elles un tableau de désolation : fleuves et rivières en crue, maisons inondées, voitures retournées, commerces sinistrés, et routes ravagées. Ces événements climatiques ont particulièrement touché la Loire et la Haute-Loire, où les conséquences des intempéries sont encore présentes dans les mémoires des habitants.
Dès le lendemain de ces inondations, la ministre de la Transition écologique, Agnès Panier-Runacher, s’était rendue à Chavanay pour exprimer le soutien de l’État aux sinistrés. Une semaine plus tard, le Premier ministre Michel Barnier avzit également visité Givors pour réaffirmer cet engagement. Une procédure accélérée a été mise en place par les préfectures pour permettre une reconnaissance rapide de l’état de catastrophe naturelle.
L’arrêté interministériel, publié le 5 novembre, a été un pas décisif dans le processus d’indemnisation. Il stipule que l’état de catastrophe naturelle est reconnu pour 53 communes de la Loire et 43 communes de Haute-Loire, en raison de l’intensité anormale des phénomènes météorologiques et des cumuls de précipitations dépassant les normes habituelles. Cette reconnaissance permettra aux sinistrés de faire valoir leurs droits auprès des assurances, qui prendront en charge les réparations nécessaires. Les sinistrés disposent désormais de 30 jours pour soumettre leur dossier d’indemnisation à leur assurance. Ce délai est crucial pour permettre une prise en charge rapide des dégâts matériels, dont le coût total pourrait atteindre plusieurs milliers d’euros.